1880, Saïgon, nous imaginons Anatole Petiton se promener dans notre cité au bras d'une jolie compagne, résistant au charme de lui ceuillir quelques fleurs dans une végétation tropicale.
" A l'est de Saigon, sur la route de Bienhoa, quelques collines légères bombent la plaine et des bouquets de bois commencent à se montrer. Au lieu de la boue rouge de la capitale et de la boue
On y tue quelquefois des Paons, mais le soupçonneux Gallinacé n'y est plus très-commun. Les Sangliers, les Cerfs s'y rencontrent aussi, et Monsieur le Tigre (Ong Cop) vient quelquefois, de Bariah, ou de Bien-hoa, pousser jusque-là ses promenades gastronomiques. Fort heureusement,le temps est déjà loin de nous où le redoutable Félin se saisissait, jusqu'à Saigon même, des sentinelles isolées. Le bruit de nos armes à feu l'éloigne peu à peu ; du reste la bonne nature tropicale a
créé assez de Cerfs, de Boeufs sauvages et de Paons pour satisfaire ses puissants appétits. "
noir-bleuâtre des campagnes saigonnaises, on foule de jolis sentiers couverts, de sable blanc, dans les forêts du Pointat et de Tuduc. Aussi, ces bois sont-ils le but de nombreuses excursions ; et le Dimanche une partie de la population vient s'ébattre au milieu de ces arbres couverts de Passereaux et de Tourterelles.
créé assez de Cerfs, de Boeufs sauvages et de Paons pour satisfaire ses puissants appétits. "
Nous voyons aujourd'hui, comment l'homme a pu massacrer ces animaux.
Ici le lien vers un article que j'ai trouvé à propos des tigres à coté de Saïgon au début du XXéme siécle.
Toujours merci à Monsieur Manhhai sir son site FlickR
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