samedi 27 juin 2020

Dans le district 9 et le district de Thủ Đức Des tigres






1880, Saïgon, nous imaginons Anatole Petiton se promener dans notre cité au bras d'une jolie compagne, résistant au charme de lui ceuillir quelques fleurs dans une végétation tropicale.



" A l'est de Saigon, sur la route de Bienhoa, quelques collines légères bombent la plaine et des bouquets de bois commencent à se montrer. Au lieu de la boue rouge de la capitale et de la boue
noir-bleuâtre des campagnes saigonnaises, on foule de jolis sentiers couverts, de sable blanc, dans les forêts du Pointat et de Tuduc. Aussi, ces bois sont-ils le but de nombreuses excursions ; et le Dimanche une partie de la population vient s'ébattre au milieu de ces arbres couverts de Passereaux et de Tourterelles.

On y tue quelquefois des Paons, mais le soupçonneux Gallinacé n'y est plus très-commun. Les Sangliers, les Cerfs s'y rencontrent aussi, et Monsieur le Tigre (Ong Cop) vient quelquefois, de Bariah, ou de Bien-hoa, pousser jusque-là ses promenades gastronomiques. Fort heureusement,le temps est déjà loin de nous où le redoutable Félin se saisissait, jusqu'à Saigon même, des sentinelles isolées. Le bruit de nos armes à feu l'éloigne peu à peu ; du reste la bonne nature tropicale a
créé assez de Cerfs, de Boeufs sauvages et de Paons pour satisfaire ses puissants appétits. "



Nous voyons aujourd'hui, comment l'homme a pu massacrer ces animaux.



Ici le lien vers un article que j'ai trouvé à propos des tigres à coté de Saïgon au début du XXéme siécle.

Toujours merci à Monsieur Manhhai sir son site FlickR




jeudi 18 juin 2020

La Sapèque en 1880 à Cholon




L'amour du jeu est tellement développé chez l'annamite que vous rencontrez presque à chaque pas des gamins jouant entre eux des sapèques, voire même des sous.



Parlons un peu de la sapèque, La sapèque est la monnaie commune du pays, elle est en zinc, chaque sapèque a a peu près la grandeur d'une pièce d'un franc, Trente sapèques font un sou, 600 représentent un franc par suite, La sapèque est percée dans sa partie centrale «l'un trou carré, permettant d'en faire des chapelets, devant contenir 600 sapèques, le tout est enfilé avec une herbe particulière, On a l'habitude de donner 6 chapelets pour une



piastre,ce qui mettrait le taux de la piastre à 6 francs mais le chinois, né malin, a soin d'enlever un certain nombre de sapèques dans chaque chapelet, Il y a même, dit-on, à Cholon des chinois qui ont une ou deux femmes occupées à ce petit exercice; elles se servent d'un morceau de bois dans lequel est tracé une rainure longitudinale demi-cylindrique de la longueur du chapelet légal. Elles mettent dans cette rainure les chapelets honnêtes, si je puis me servir de cette expression, coupent les liens qui les retiennent, enlèvent la petite quantité de sapèques qui leur paraît convenable et refont le lien ( le tour est joué).



Le Chinois de Cholon obligatoire à Saïgon


Au début du 20ème siècle, le peuple Chinois était bien présent à côté de Saïgon. Tellement présent, que nous pouvons annoncer qu’ils ont influencé énormément l’état d’esprit d’une citée que nous avons du mal à comprendre lorsque nous sommes étrangers. Et nous le sommes vraiment.

Cholon ville commerçante à côté de Saïgon est depuis lors, un terrain d'observation interessant.

Ici le texte de Anatole PETITON nous éclaire quelque peu sur ce thème.








Quand les français sont arrivés en Cochinchine, il existait une grande ville chinoise qu'on appelle Cholon; cette ville est encore le centre des affaires commerciales des chinois avec l'intérieur du pays, A quelques kilomètres de Cholon, à l'intersection de l'arroyo chinois et du faux Donnai on a établi dans un vaste terrain marécageux la ville de Saïgon. Comme je l'ai dit plus haut, d'assez nombreuses maisons en briques recouvertes de tuiles rouges, commencent à remplacer maintenant les misérables caï-nhas qui s'élevaient au bord du fleuve. Les principales habitations convenables no sont guère habitées que par des négociants.
Il existe à Saïgon quelques grandes maisons de commerce françaises et allemandes généralement, il y a en outre quelques maisons de détail françaises et un grand nombre de maisons de détail chinoises.Comme je le disais précédemment, il n'y a pas de sot métier pour le chinois, il débutera comme porto-faix, vous le retrouverez quelques années après à la tête d'Une grande maison de commerce. Le portefaix à Saïgon s'appelle bambou ; on comprend facilement que ce sobriquet lui vient du bambou dont il se sert pour porter les fardeaux ; caisses à vin, barriques, cochons hurleurs sons suspendus au milieu d'un bambou dont les deux extrémités reposent sur les épaules de deux ou de quatre chinois qui marchent à cette espèce de petit pas de course cadencé, qui est spécial aux porteurs chinois et annamites, Le chinois est encore porteur d'eau, il est aussi cuisinier ambulant, il porte alors sur son épaule un petit bambou; à l'une des extrémités se trouve un fourneau allumé, à l'autre une espèce d'étagère chargée de différents plats ; il passe en poussant un cri particulier (Long-tan, hoh ha), qui fait venir l'eau à la bouche de sa clientèle habituelle,





Le chinois tient en outre dos boutiques de détail, où on vend à peu près de tout ; il faut toujours bien faire attention dans vos transactions avec lui, car il a un mauvais instinct commercial poussé à un degré fâcheux. Les chinois sont cordonniers, tailleurs, menuisiers, maçons, marchands d'objets de Chine, etc Ce sont en outre, comme je l'ai déjà dit, les plus grands négociants dû pays, On peut même dire que le commerce ne se fait pas sans eux, car dans les grandes maisons européennes de commerce, il y a toujours un intermédiaire chinois indispensable, qu'on appelle le comprador, qui sachant l'Annamite, le Chinois et le Français, est l'intermédiaire qui ne tarde jamais à s'enrichir, quoi qu'il ait dos appointements minimes: une vingtaine de piastres par mois, Les difficultés de transaction commerciale sont très grandes, à cause de l'écriture annamite, composée avec les caractères chinois. Il y a deux autres industries fort importantes qui sont tenues par les chinois : la ferme d'opium et la ferme des jeux ; les maisons de jeux sont excessivement nombreuses à Saïgon, elles ont un effet démoralisateur déplorable. je reviendrai plus tard sur ce sujet.





Les photos sont trouvées sur le site FlickR de Monsieur Manhhai. Un monsieur que j'admire énormément. https://www.flickr.com/photos/13476480@N07/



lundi 8 juin 2020

Les rues de Saïgon vers 1880

Si vous voulez imaginer Saigon en couleur autour de 1880, vous devez coloriser les rues en rouge.
En lisant Anatole Petiton j'ai vu précisèment cette couleur apparaitre devant moi.

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Extrait de l'ouvrage La Cochinchine Française.
Les rues de Saïgon sont larges, le sol en est boueux ou poussiéreux: on a pris pour macadam une roche argilo-silico-ferrugineuses rouge s'écrasant on ne peut plus facilement, c'est certainement le plus malheureux choix qu'on ait pu rêver; on a installé, en 1869, un système de voiture d'arrosage traînée par des buffles on arrose régulièrement aussi les arbres plantés dans les rues et destinés à les ombrager.



Carte de Saïgon 1885



Il parle des conditions d'hébergement de l'époque.

En 1869, il y a eu un certain élan donné à la construction des maisons ; on a bâti au moins quarante maisons nouvelles, il est vrai de dire que beaucoup de ces maisons ne font que
remplacer les caïnhas qui s'écroulent de tous côtés. Cette fièvre de bâtir n'est
pas encore arrivée à faire baisser le prix des loyers excessifs, ou égard surtout
aux mauvaises conditions de confort des appartements construits. Ou bâtit ici, sans
s'inquiéter du confort ni de l'hygiène pour, faire rapporter le plus possible à son argent de petites pièces sans largeur, sans hauteur qui se loueront depuis 6 piastres par mois, au lieu de construire des pièces vastes et aérées qui sont Un des premiers besoins du pays.






Photos -


SAIGON ca 1880-90 by Dieulefils - Rue Catinat + Café de la Rotonde


Merci Monsieur Manhhai - https://www.flickr.com/photos/13476480@N07/

dimanche 7 juin 2020

Une Caïnha

Je veux créer une fiche sur Une Caïnha, car c’est le nom que portait les maisons Annamites à l’époque où Anatole PETITON est arrivé à Saïgon.



Je fais un copier coller du texte original.



Un certain nombre de Caïnhas sont sorties de la vase. La Caïnha
est cette horrible construction empruntée aux Annamites, au
toit surbaissé, aux tuiles brûlantes qui vous renvoient la chaleur du soleil,
on la concentrant sur vos têtes.
Les Annamites avaient au moins le bon sens de se servir de paillotes
grises au lieu de tuiles rouges. Au centre de ces Caïnha on a bâti le palais du Gouverneur,
sorte de bâtiment provisoire en bois, avec une grande salle de réception, en forme de grange.




J’ai cherché sur Internet est jamais je ne trouve aucune information sur le nom de cette bâtisse
qui est traditionnelle au Vietnam à l’époque des Annamites.
La question est de savoir si ce mot existe dans le vocabulaire Vietnamien aujourd’hui encore.
Je vais vite le savoir.



Je me souviens que mon père parlait d'une Caïnha pour désigner une petite maison.

jeudi 4 juin 2020

le Fort du sud

La limite de la rade de Saïgon en aval est le fort du Sud. Ce fort est situé à deux kilomètres environ de la maison Wang-Taï, rive droite, c'est une enceinte entourée d'un petit talus à pente facile à franchir.
C'était, et c'est encore un lieu de punition pour les soldats et les marins difficiles à manier. On en use très peu actuellement. 
C'est ce fort qui protège l'entrée de la rade de Saïgon du côté de la mer.

tiré de la cochinchine Française de Anatole PETITON



Si l'on regarde un extrait d'une vieille carte de Saïgon, nous pouvons obsever dans la rivière ce fort
qui situé en dessous du Zoo, peut nous permettre de chercher ici.
Homme grenouille, je compte sur vous.




Le bâtiment moderne le plus proche trouvé est le Vinhomes Golden River Saïgon




La Maison wang tai





En 2004, lors du démontage d'un certain nombre de carreaux endommagés
dans la cathédrale Notre-Dame de Ho Chi Minh-Ville, les mots «Wang-Tai Saigon»
ont été trouvés à la surface des carreaux.
Mais comment reconnaître le symbole de la maison Wang-Tai?
Une énigme Saïgonnaise ?
Des recherches pour nous autres, passagers de l’année 2020 ?
Pour comprendre cela, revenons au passé pour apprendre une partie de l'histoire de Saigon.
Il semble que les carreaux de la cathédrale Notre-Dame portant le symbole «Wang-Tai Saigon»
aient été produits à Saigon après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer les carreaux
de la période française.
Cela semble logique, Laissons les colons avec leur passé.
Cependant, la vérité n'est pas ainsi. Ils ont été produits à Saïgon lors
de la construction de l'église de 1877 à 1880.






Selon des documents de la fin du XIXe siècle à la Bibliothèque nationale de France,
Wang-Tai (Vuong Dai) était un personnage chinois d'outre-mer vivant à Saigon au début
de l’invasion des Français, prenant les provinces du sud.
Résidant à Saigon en 1859. Vuong Dai était célèbre dans les œuvres écrites sur Saigon
dans les années 1880 et 1890 par des auteurs français parce qu'il possédait la plus grande
et la plus belle maison sur les rives du port de Saïgon. Saigon (maintenant quai de Bach Dang).
À cette époque, cette maison massive, appelée Maison Wang-Tai, était construite en briques
et plus grande que le palais du gouverneur - qui n'était qu'une maison en bois achetée à Singapour
puis assemblée à Saigon. En 1880, il revendit la maison au gouvernement
pour 254 000 francs français.

De la maison de Vuong Dai vers le port de Saïgon, le long du canal Ben Nghe se trouvaient
ses ateliers de briques et de tuiles.
Les tuiles rouges de plus de cent ans sur le toit de la cathédrale Notre-Dame de Saïgon proviennent
des briquetteries proches de cette maison.
On dit que d'autres briques viennent de France. Pour quelles raisons les Français ont voulu importer
des briques de Marseilles ? Je ne peux pas y réppondre pour le moment.

Les détails de la vie de Vuong Dai n'ont été enregistrés dans aucun livre ou document d'histoire
en vietnamien, mais seulement dans certaines données éparpillées dans des documents
et livres français. Ceci est compréhensible car il est un Chinois vivant dans le Sud de 1827
à la fin du XIXe siècle, une période de grands changements lorsque les Français envahirent
6 provinces de Cochinchine. À cette époque, les intellectuels, les érudits et les dynasties féodales
du Vietnam, ne prêtaient pas attention aux questions économiques, commerciales.
très peu de gens connaissaient les personnages Han Nom et Quoc Ngu
n'étaient pas populaire.







Wang Dai est né en décembre 1827 en Chine. Il se rendit dans la région de
Saigon - Cholon en 1858, un an avant que les Français n'attaquent Saigon.
C'était un homme d'affaires très riche et puissant, et il était à l'époque chef de l'Etat
cantonais à Saïgon.

Selon les documents budgétaires imprimés par le gouvernement français à Saigon en 1876,
il avait trois maisons à louer pour le gouvernement français:
une maison de trois étages juste au port commercial de Saigon,
une maison dans la rue Trieu Quang Phuc, Cho Lon qui a été construite
construire comme bureau télégraphique et un à Binh Tay, Cho Lon comme poste de police.

Ses briqueteries produisent de bonnes briques,
répondant aux besoins des habitants de Saigon et de nombreuses régions de Cochinchine.
Lors de l'Exposition industrielle et agricole de 1880, ses produits en brique ont remporté
une médaille d'argent. Il a également assisté à l'exposition internationale de 1878 à Paris
avec des produits en céramique fabriqués à Cholon.

En plus de la brique et de la poterie, Vuong Dai possède également de grands champs
qui sont récupérés à Phuoc Loc pour cultiver du riz.

En outre, Vuong Dai est également l'un des dignitaires chinois les plus respectés de Saigon,
car il a non seulement apporté une grande contribution à la communauté
mais aussi au gouvernement français.









Dans un petit article de l'hebdomadaire «Les tablettes coloniales» publié à Paris le 19 décembre 1888,
voici l'histoire de la fête d'anniversaire de M. Vuong Dai:

«... Les fils de M. Vuong Dai et leurs familles, compatriotes et amis ont invité
à cette occasion des dames et messieurs français et européens à Saigon, Cho Lon et les provinces.
La communauté européenne a répondu à cette aimable invitation. Torches, feux d'artifice,
pièces de théâtre, pièces de théâtre ... il ne manque rien le jour de cette fête ... »




Depuis la fin du XIXe siècle, dans les rues principales de Saïgon comme la rue Catinat (Dong Khoi),
les Chinois ont plus d'établissements commerciaux que les Vietnamiens.

En plus de Vuong Dai, il y a d'autres riches hommes d'affaires chinois comme Apan, Atho ...
A côté de son manoir se trouve le palais d'un riche chinois à Saigon
avant la période coloniale française. Il avait des magasins de tissus, de la couture, de l'artisanat,
des cordonniers, des horlogers et des marchandises étrangères que même
les Français venaient souvent acheter. La nuit dans les maisons derrière son manoir
ont a vu des transformations. Des casinos. se sont vus naître ici.
Les magasins chinois de la rue Catinat, de la rue Rigault de Genouilly le long du marché du Litchi,
de la route de l'ancienne rue d'Adran (rue Ho Tung Mau) sont ouverts jusqu'à 21 heures.
La rue d'Adrian est un quartier commerçant animé avec de nombreuses boutiques chinoises
et indiennes, à côté de l'ancien marché de Saigon.
Ce marché est situé le long du marché Vai, maintenant appelé l'ancien marché.

«Lorsque vous voyagez en bateau vers le port de Saigon, vous pouvez voir deux bâtiments
exceptionnels, Nha Rong et la maison de M. Vuong Dai,
situés principalement entre le canal Ben Nghe et la rivière Saigon.

Presque tous les habitants de Saigon connaissent la maison de Vuong Dai.
Très grande maison à trois étages avec piliers, arcs et auvents.
On peut dire que sa maison est considérée comme le centre de Saigon.

C'est également la ville principale de Saigon et la résidence du maire.
Le maire est en effet le meilleur fonctionnaire. »






Toujours selon la description de M. Petiton, le canal Cho Vai mesure plusieurs centaines
de mètres de long (appelé canal Rigault de Genouilly, plus tard changé en canal Charner),
à partir de la rivière qui entre, à droite se trouvent les maisons européennes
et quelques maisons chinoises et indiennes (les Français les appellent malabars),
à gauche se trouvent des maisons chinoises, des marchés et d'autres magasins.

Le canal se termine à l'église. Au-dessus de l'extension du canal,
les deux côtés ont un endroit pour jouer au bowling (un jeu britannique)
très approprié pour le divertissement en soirée.
À cette époque, l'église a été construite par l'amiral Bonard le long du canal du marché Vai
en 1863 après avoir complètement occupé Saigon - Gia Dinh,
en bois achevée en 1865 comme église temporaire.
Les Français construisent une grande cathédrale près du palais du gouverneur nouvellement construit.
Dans l'église, près du temple, il y a des sièges pour les Européens, en plus des plates-formes en bois.
Les Indiens ont trois temples à Saïgon: deux mosquées et un temple hindou (hindou).

Les Malais, moins répandus à Saïgon que de nombreuses autres personnes,
travaillent principalement comme soignants. À Singapour,
il est courant que les personnes qui s'occupent des chevaux et conduisent
des chevaux privés ou publics soient malaises.
À Saigon, ils conduisent souvent des chevaux chez leur employeur.

lundi 1 juin 2020

Comptoir Nguyễn Văn Hảo Saïgonnais

Comptoir Nguyễn Văn Hảo Saïgonnais




Connaissez vous ce bâtiment intrigant à l'adresse
1 Yersin, Phường Nguyễn Thái Bình, Quận 1, Hồ Chí Minh
L’immeuble fut construit en 1934 pour servir à la fois de bureaux et de lieux d’habitation pour la famille de Nguyễn Văn Hảo, un des leaders du commerce de pièces détachées automobiles.

Grâce à sa fortune Nguyễn Văn Hảo fit également construire le théâtre qui se trouve à côté.
Ce théâtre fut reconstruit après 1975. C’est maintenant le Ho Chi Minh Drama Theater
Bien qu’en piteux état le comptoir est encore habité aujourd’hui par les descendant de son premier propriétaire, Nguyễn Văn Hảo


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